Belmont-de-la-Loire se situe au nord-est du département de la Loire (42), à la limite du Rhône (69) et de la Saône-et-Loire (71), au cœur des monts du Haut Beaujolais. Pôle relais local de la communauté de communes de Charlieu-Belmont communauté, la commune regroupe 1 567 habitants et s’étend sur 23,71 km².
Le territoire communal se trouve d’ailleurs classé en zone de montagne au titre de la loi n°85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne.
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Le poids de l’histoire
Le nom Belmont est une création du début du deuxième millénaire qui a souvent désigné des châteaux forts. C'est la forme savante du latin bellu-monte. Certainement déjà occupée à la période néolithique (5000 ans avant notre ère), la commune renferme des céramiques gallo-romaines et l'on peut découvrir sur la commune des vestiges de voie de communication de cette même époque (Les Fouilloux). Depuis "L'Excelsiori Bemontis" Romain, la première notion de Belmont est évoquée dès juin 949, lors d'une donation d'un domaine au profit du monastère Saint-Pierre-de-Macon. Pendant l'Ancien Régime, la paroisse dépendait du diocèse de Mâcon, rattachée à la seigneurie de Beaujeu au XVe siècle sous le nom de Saint-Christophe-en-Beaujolais. La paroisse dépend en partie du Lyonnais, du Mâconnais puis du Forez et le surplus du Beaujolais. La population était donc en butte à de multiples difficultés administratives et judiciaires. La commune connaîtra les terribles épidémies de peste du XVIIe siècle. Au hameau de Saint-Claude, une chapelle fut construite sur l'emplacement même d'une fosse commune des victimes de la peste. Une fresque splendide (8 mètres par 2) du peintre Marcel Dubouis Bonnefond, retrace cette tragédie du village. En 1789, le territoire de Belmont village et paroisse dépendait de 3 provinces : Lyonnais, Beaujolais et Mâconnais. La justice se partage entre Belleroche, Charlieu, Châteauneuf. Belleroche était le siège de la juridiction civile. Comme le Roannais, la commune va se développer grâce à l'activité textile, le XIXe siècle verra la prospérité s'installer à Belmont, malgré des conditions de vie difficiles des paysans et des ouvriers. A la fin du XIXème siècle, la forêt et l’industrie du bois, va connaître un essor considérable avec l'importation par le comte de Sablon, originaire de Claveisolles du "Douglas" des Amériques. |